Un blog à message unique pour partager mon expérience du concert des Vieilles Charrues ce 18 juillet 2013.
Je reprends ce que j'ai posté sur le forum RammsteinWorld.
Bonne lecture.
J'ai vécu à Carhaix mon
deuxième concert de Rammstein, Lyon en avril dernier ayant été ma
première fois... J'étais excitée comme une folle depuis des
semaines, et l'adrénaline n'est pas encore complètement retombée !
Je ne vais pas m'amuser à faire des comparaisons entre ce show du 18
juillet et celui de Lyon ou encore avec d'autres vidéos. Cela a déjà
été fait par certains d'entre vous, et de mon point de vue ça n'a
pas vraiment d'intérêt. Je propose ici une sorte de petite
narration extrêmement subjective. Je décris avant tout mon
ressenti, mes émotions. J'essaie de ne pas porter de jugement sur la
qualité du spectacle et sur la prestation du groupe, déjà parce
que ce n'est que la deuxième fois que je les vois, et je ne suis pas
sûre d'avoir les compétences nécessaires pour le faire...
Avant de commencer :
osef de la scène du
vomi, on sait très bien que Till est une bête de scène et qu'il
adore faire des trucs dégeu !
J'ai rencontré des
personnes vraiment sympa : Maxim notamment, et le petit couple à ma
droite dont je n'ai pas eu le temps d'échanger ni numéro ni fb et
qui m'ont trouvé dingue parce que je démontais les doigts des trous
du cul qui essayaient de nous piquer nos places : si vous vous
reconnaissez...
Merci à Romain et
Arnaud pour ces quelques jours de folie.
Des heures sous le brulant
soleil breton et un sprint avant d'avoir une place premier rang
(presque) face à Richoune. Quelques heures d'attente, encore.
Concerts sur la scène en
face.
22H30 : les premières
étincelles envahissent la prairie. C'est partie... pour la baston
d'abord (je passerai sur les connards qui ont essayé de nous virer
des barrières, cela leur donnerait trop d'importance...) : une vraie
tigresse, je ne pensais pas être capable de me battre comme ça !
Le rideau tombe, Richard
face à moi, mais mon regard est tout de suite attiré par Till.
C'est la première fois que je le voyais de près et j'ai été
hypnotisée par son charisme. Il descend sur scène avec une pluie
d'étincelles. Les premières paroles de « Ich tu dir weh »
et le colosse s'anime. Je chante avec lui, et je ne suis pas la
seule. Du côté Richard l'ambiance est au top, tout le monde chante,
crie, bouge. Till arrive de notre côté après le premier refrain.
Espérons qu'il remarque ma moumoute rose, que je porte en son
honneur... Il regarde par là et pointe le doigt en notre
direction... Les potes autour : « c'est pour toi, il a du
remarqué ta moumoute », mais je ne suis pas convaincue.
J'étais sous le charme et incapable de dire si oui ou non il m'a
pointé du doigt, encore moins si j'ai croisé son regard. D'ailleurs,
je pense que c'est un peu difficile à dire : comment peut-on être
sûr que l'un d'entre eux nous a vraiment regardé, nous ?
Bref, je reste dans le
doute : j'ai bien envie de croire qu'il m'a vu avec ma moumoute, mais
franchement je pense que c'est de l'ordre du fantasme...
Encore quelques coups de
poings dans les doigts de ceux qui essayent de me dégager. On passe
à la suite. Les chansons s'enchainement toujours dans une ambiance
de folie du côté du public. Richard à l'air de s'éclater, mais il
ne regarde pas vraiment le premier rang, sans doute pas assez de
jolies filles, et préfère regarder au loin, ce qui donne parfois
l'impression qu'il est absent. Paul vient de notre côté,
furtivement. Ollie également, il à l'air de s'éclater. Doom quand
à lui ressemble un peu sur mode automatique. Mon deuxième chouchou
après Till est là sans être là, j'ai été un peu déçue...
D'ailleurs, même genre de remarque pour Flake.
Je ne vais pas faire
toutes les chansons, mais simplement dire les moments les plus forts
de mon point de vue. Ce qui vient en premier c'est Richard qui sur
« Du hast » enlève son oreillette pour entendre le
public, je crois qu'il a été impressionné par ça : autour de moi
tout le monde chantait tellement fort que je n'entendais plus le
groupe jouer ! Je crois que c'est à la fin de cette chanson que Till
a tenté d'entrer en communication avec nous dans un français
approximatif... Il a dit un truc du genre « Adore »,
voulant sans doute exprimer le fait qu'il aimait l'ambiance et la
participation du public sur « Du hast ». Je crois qu'il
était ému d'ailleurs, en tous cas c'est l'impression que ça m'a
fait sur le coup et elle ne m'a pas quittée depuis. D'ailleurs, je
ne sais plus si c'est à ce moment là ou à la fin qu'il a envoyé
un baiser vers la foule et posé la main sur son cœur.
Deuxième moment qui me
vient en tête et que j'ai personnellement trouvé très fort : « Ich
will », pour les mêmes raison que « Du hast », une
interaction de malade entre eux et nous. D'ailleurs j'aimerai bien
voir une vidéo de ce moment là, parce que j'en ressens encore
l'adrénaline qui était en moi alors...
« Mein herz
brennt »... Comment trouver les mots ? La version piano était
parfaite. J'ai eu les larmes aux yeux, sans exagérer. Till et Flake
sont arrivés à créer un moment intimiste et émouvant. La foule
clamait « Mein herz brennt » comme un seul coeur/choeur,
comme une seule entité... Et je garde en mémoire le geste de Till
qui en prononçant « Sie warten bis der Mond erwacht »
tend son doigt vers la lune au dessus de nous, un frisson m'a
parcouru.
Maintenant, en vrac, les
grands moments de spectacle : « Benzin » où Till
semblait vraiment s'amuser, la chaleur de dingue sur « Feuer
frei! », les fesses de Flake en gros plan sur « Bück
dich »... Bref, de vrais bêtes de scènes, de vrais bons
comédiens dans le genre déjanté !
En passant je
veux juste noter le potentiel de « Asche zu asche » en
live : je crois d'ailleurs que c'est le moment où, de mon côté en
tous cas, il y a eu une certaine complicité entre Richard et le
public qui reprenait avec lui les « Ich komm wieder »,
leitmotiv du deuxième couplet. « Links 2-3-4 » qui
m'avait semblait superflue à Lyon, a mit le feu à Carhaix. Enfin,
la très critiquée « Weiner Blut » m'a agréablement
surprise, même si je l'aurais quand-même bien remplacée par une
autre chanson de Liebe ist für alle da...
« Sonne »
reste pour moi LA chanson parce que c'est avec elle que j'ai
découvert Rammstein... Le décompte du public, la croix enflammée,
tout cela a eu son effet. Avec Rammstein, le soleil « ne se
couchera pas ce soir »... non il ne s'est pas couché...
« Pussy »
a eu son effet amusant, je pense qu'elle a sa place en live, même si
bon, on sait bien ce que les admirateurs du groupe en pensent, moi
également ! Je me laisse dire que cette chanson a rameuté de
nouveaux fans parce qu'il y a eu un mouvement de petites minettes,
enfin celles qui ont survécu jusqu'à là (autrement dit pas
énormément), surexcitées lorsque les premières notes ont retenti.
Quand à moi j'ai crié de toute mes forces « Be my little
bitch » à Richard, pour le délire, mais il ne m'a pas regardé
à ce moment là...
Peut
importe que le show ait été allégé pour le festival. En
comparaison avec Lyon, date vraiment pas terrible au niveau ambiance,
Carhaix c'était la grosse folie ! Même si Till nous a sorti ses
remerciement habituels, je crois que de leur point de vue à eux
c'était une bonne date...
Je
voulais juste savoir si des gens dans le public ont remarqué que Doom
a parlé super fort lorsqu'ils ont salué à genoux. Si des
germanophones ont entendu et comprit... Je n'arrive pas à savoir à
qui il s'adressait, je ne sais pas non plus dire s'il exprimait de la
colère ou de la joie...
Voilà
pour ce concert. L'excitation laisse place à la nostalgie
maintenant... J'espère que quelqu'un me lira, parce que je me rends
compte du pavé que mon texte représente !